Mon « Poing » de presse Wilder Fury 2 et EOTTM
Hier soir à Vegas les deux meilleurs poids lourds de la planète se faisaient face pour un combat revanche. Les deux pugilistes avaient bien l’intention de dissiper les doutes du premier affrontement qui s’était soldé par un verdict nul. Fury nous déclarait qu’il allait mettre Wilder KO en 2 rounds et Wilder était très confiant de pouvoir éteindre les lumières de l’anglais avant la fin des hostilités. Tout était donc en place pour un spectacle haut en couleur.
Une semaine avant le duel tant attendu, j’ai re-visionner le premier combat. Parfois avec le temps on ne se rappelle que des échanges et des faits marquants. Je me suis donc rafraîchit la mémoire moi qui avait un verdict nul lors du premier duel, j’avais aujourd’hui, sans juger le combat, une bonne impression de Fury. Après une longue absence et 2 combats de retour ternes, il nous avait donné une performance à couper le souffle le 1er décembre 2018 en tenant tête au champion en titre se relevant même d’un puissant KO au 12 round.
Quand à Wilder son combat avec Luis Ortiz nous a démontré la puissance phénoménale du Bronze Bomber. C’est ce qui faisait peser beaucoup dans la balance pour ma prédiction. Wilder a beau perdre tous les rounds, il n’a besoin que d’un seul coup de poing pour l’emporter. Tyson Fury avait donc à faire 36 minutes parfaites pour vaincre le tenant du titre. Ma prédiction était donc Wilder par KO.
Nous étions tous fébriles avant que la cloche sonne au MGM grand. Les entrées des deux belligérants ont été longues et grandioses. Lors des 2 premiers engagements Wilder et Fury ont été extrêmement prudents, le jab de Fury était efficace mais Wilder travaillait en explosion et était capable d’atteindre solidement Fury à l’occasion.
Le 3e round, là ou tout a basculé, une droite de Fury a envoyé Wilder au plancher pour la 1ere fois de sa carrière. Wilder ne s’en ai jamais remis. Suite à cette chute il n’a jamais vraiment retrouvé son équilibre (blessure à l’oreille?). Fury a fait un combat parfait d’un bout à l’autre, un bon jab vif et précis, des attaques calculées, un jeu de jambe et un mouvement de tête très efficace. Il n’en fallait pas plus pour dépecer Wilder round après round. Au final Wilder a survécu jusqu’au 7e round, son coin en avait assez vu. Ils ont lancé la serviette ce qui l’a probablement sauvé d’un KO brutal qui allait arriver d’un moment à l’autre de toute façon.
J’ai été de ceux qui croyaient vraiment que Wilder s’en sortirait peu importe le déroulement du combat, avec une telle puissance il pouvait perdre tous les rounds et sortir victorieux quand même. Force est d’admettre que j’ai sous-estimé Fury, avec la nuit de sommeil et un peu de recul, je dois faire le constat que Wilder aura 35 ans cette année et qu’il ne fait que des combinaisons 1-2 pour mettre KO son adversaire. J’espère vraiment le revoir sur un ring au plus haut sommet mais j’ai un mauvais feeling suite à ce combat. Wilder devra se réinventer. Le mythe du Bronze Bomber est maintenant brisé. Merci Deontay pour m’avoir fait vivre autant de KO dans les dernières années. Il y a maintenant un nouveau roi chez les lourds. Longue vie au Roi Fury, longue vie au Gypsy King.
Alors battons le fer pendant qu’il est chaud, je veux Fury-Joshua en Angleterre.
EOTTM
La boxe était de retour à Rimouski avec en finale Simon Kean face à Daniel Martz.
Simon Kean a pris la place en finale suite à la blessure à l’entrainement de David Lemieux qui a dû se retirer du gala.
Simon n’a fait qu’une bouchée de son adversaire qui était visiblement pas de taille face au trifluvien. Kean l’emporte par KO) au 3e round. On doit souligner que Kean devra avoir des adversaires de taille à l’avenir. Avec une fiche de 6-6 à ses 12 derniers combats, le public a fortement critiqué le fait que ce combat se retrouve en finale d’un gala alors qu’ Erik Bazinyan qui est actuellement classé 4e à la WBO, 9e WBA et 15e IBF faisait la demi-finale. Simon jouit d’une grande popularité et performe dans la catégorie des lourds, la division reine de la boxe mais les amateurs sont prêt à supporter Bazinyan dans sa quête vers un titre mondial.
Soulignons les victoires d’Erik Bazinyan, Nurzat Sabirov, Sebastien Roy, Leila Beaudoin, Hubert Poulin,Thomas Chabot et la défaite de Mathieu Duguay.
Photos crédits- BT-Sports et Top Rank
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